Une combinaison de natation est un vêtement souple composé de matériaux synthétiques couvrant dans un seul ensemble le haut et /ou le bas du corps. A ne pas confondre avec la combinaison de plongée! C’est la recherche de l’efficacité qui a fait naître les premières combinaisons, les ingénieurs s’attelant à reproduire les caractéristiques de certains animaux aquatiques. La combinaison réduit la traînée et les frottements dans l’eau tout en améliorant les mouvements des bras et des jambes.
Le début des années 1990 voit l’apparition des premières combinaisons en remplacement des maillots de bain. Une première combinaison en plusieurs pièces est proposée par la marque TYR afin d’augmenter le confort du nageur; celle-ci est rejetée par la FINA (Fédération internationale de natation amateur) qui préconise une combinaison à un seul tenant. C’est ainsi que l’Irlandaise Michelle Smith devient la première nageuse
vêtue d’une combinaison à gagner une médaille d’or. Dès 1999, la marque Adidas lance sa combinaison intégrale du cou aux poignets et aux chevilles ; celle-ci est refusée par la FINA qui estime qu’elle permet une économie d’énergie avec la réduction de la traînée. Cette situation verra la naissance de plusieurs marques qui proposent aux athlètes des combinaisons avec des technologies de plus en plus innovantes.
Après plusieurs polémiques nées dans les années 2000, notamment avec le tout-polyuréthane de 2009 (toutes les marques doivent utiliser la même technologie), la FINA, lors de son congrès pendant les Championnats du monde de Rome, valide une proposition visant à interdire les tenues en polyuréthane. Cette décision amorce le retour au tissu et est adoptée le 1er janvier 2010 par le nouveau président de la FINA, Julio Maglione.
